Un petit point recap’ sur les échelles des plans au cinéma ne nous fera pas de mal non ? Même si notre objectif premier reste d’écrire de bonnes histoires, connaître ses gammes me paraît un minimum. N’oubliez pas que vous écrivez des histoires pour le cinéma, pas des livres. Dans cet article, je t’explique tout ce que dois savoir sur les plans au cinéma.
Table des matières
Un plan qu’est ce que c’est ?
Tout d’abord, il me paraît essentiel de définir ensemble ce qu’est un plan de cinéma.
Un plan est une prise de vues, comprise entre la mise en marche de la caméra et son arrêt. « Pour simplifier, le plan est le jeu de scène filmé entre les deux mots magiques du tournage, « Action ! » et « Coupez ! »
Bon, c’est un peu la honte, cette citation provient de Wikipedia, mais c’est de loin la meilleure que j’ai pu trouver.
Mais alors l’échelle des plans au cinéma qu’est ce que c’est ?
Si un plan est une prise de vue, l’échelle est la façon dont ce plan est capturé. Etes-vous loin de votre personnage ? Tout près ? Pour décrire la façon de capturer une image, il existe un langage : l’échelle des plans. Gros plan, plan large, insert ? Je suis certain que vous en avez déjà entendu parler.
Nous allons aborder toutes les échelles les unes après les autres du plus large au plus serré.
Les échelle des plans : Le plan général :
Le plan général sert à situer l’action dans son contexte géographique et topologique.
Les échelle des plans : Le plan d’ensemble :
Le plan d’ensemble expose clairement où se passe l’action. Cela peut-être une rue, une tribune de football, un magasin. Le plan d’ensemble resserre quelque peu l’action par rapport au plan général.
Les échelle des plans : Le plan moyen ou le plan pied :
Le ou les personnages sont cadrés en entier. On ancre le personnage dans ce lieu.
Les échelle des plans : Le plan américain :
Le plan américain se rapproche encore quelques peu des personnages. Ils sont maintenant filmés mi-cuisses. Il peut y avoir plusieurs personnages sur ce plan. C’est le plan de la confrontation dans un même cadre.
Les échelle des plans : Le plan rapproché :
Le plan rapproché permet de se concentrer sur ce qui est dit ou ressenti par le personnage. La gestuelle du corps, les mouvements des bras et du visage sont de mises !
Les échelle des plans : Le gros plan :
C’est le plan par excellence pour lire le visage, comprendre les émotions. C’est le plan qui voit à travers l’âme.
Les échelle des plans : Le très gros plan :
Le très gros plan cible un détail d’un visage : yeux, nez, bouche. Il permet de montrer un élément de détail narratif important.
Les échelle des plans : L’insert :
Nous arrivons à l’échelle la plus rapprochée : l’insert. Cette fois-ci un insert met en avant un objet important.
Mais alors comment insérer ces éléments dans un scénario ?
Si la valeur des plans n’est que très peu présente dans un scénario, il arrive que les scénaristes la mentionne. Seulement, cette indication doit être savamment justifiée. Inutile de faire le découpage complet de votre scénario, ce n’est pas votre but. En revanche, si c’est un élément essentiel vous pouvez le faire.
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J’espère t’avoir aidé avec cet article sur les échelles de plans au cinéma. Je te dis à bientôt sur apprendre le scénario !
Je m’appelle Timothée, je suis un jeune auteur passionné. Je partage sur ce blog tout ce que j’apprends sur mon chemin d’auteur en herbes.